Célébration, Rétrospective & 5 grands rêves de vie
Épisode 50 | PODCAST M’ENTREPRENDRE (34 min 32 sec)
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Aujourd'hui, on célèbre. Qu'est-ce qu'on fête?
On fête l'épisode 50 du podcast M'Entreprendre, on souligne les 8 ans de ma pratique de coaching, on fête le printemps, on fête d'une façon peut-être différente de ce à quoi tu es habitué.
Ce ne sera peut-être pas avec tambours et trompettes, peut-être pas avec une flûte de champagne, mais j'ai envie aujourd'hui de célébrer avec toi et de te partager des expériences, des anecdotes et comme toujours certaines pistes d'autocoaching pour que toi aussi tu puisses célébrer avec moi.
Si ça te tente de faire le party de façon M'Entreprendre, tu me retrouves de l'autre côté!
[INTRODUCTION]
Mon nom est Mélissa Miron et j’anime M’Entreprendre. Le podcast qui inspire au mieux-être et qui invite à faire mieux. Ex-agente de voyage qui voulait mieux se connaitre, je me suis inscrite à une formation de coaching pour apprendre à me gérer et devenir ma propre coach.
Depuis 7 ans maintenant, je pratique ce que j’enseigne. Je suis la complice des entrepreneurs qui aspirent au succès avec impact et authenticité. Leadership, mindset, introspection, stratégie, connexion; le but de ce podcast est de faciliter ton évolution, éclairer tes réflexions.
Ensemble, on vient vers toi pour connecter à tes essentiels.
Épisode solo ou en duo, je te donne rendez-vous pour ton moment de pleine confiance, car qui tu es, fait toute la différence. Es-tu prêt? On commence à l’instant.
Bienvenue à ce nouvel épisode du podcast M'Entreprendre, le rendez-vous pour vivre le succès et entreprendre avec intention. Mon nom est Mélissa Miron et aujourd'hui, je te souhaite la bienvenue à l'épisode 50 du podcast M'Entreprendre!
Je suis tellement heureuse d'avoir simplement ouvert le micro pour te parler aujourd'hui.
Si tu me connais un peu, si tu me suis déjà, c'est toujours super important pour moi d'être pertinente, d'être cohérente, de transmettre, de partager un message qui va réellement t'aider, t'accompagner.
Alors ça fait déjà quelques semaines que je me demande quel va être le sujet pour cet épisode 50. Et comme beaucoup de choses dans la vie, lorsqu'on se met à avoir des attentes et à se créer un attachement particulier avec quelque chose, on ne voit plus trop où on veut s'en aller avec ça.
Alors je suis passé d'un épisode entrevue, d'un épisode avec des questions précises, j'ai même passé par différents sujets techniques de coaching pour en revenir à mon intention première qui était de souligner le 50e épisode parce que c'est une étape qui pour moi, finalement est symbolique.
Je ne sais pas trop si c'est symbolique au niveau du chiffre, mais le fait que c'est un chiffre rond, ce n'est pas tant les 50 épisodes que je souligne que la constante là-dedans, que la décision que j'ai prise de m'abandonner à l'idée que M'Entreprendre allait peut-être être finalement un podcast. Et ça concorde merveilleusement bien à quelques jours d'écart avec l'anniversaire de mon entreprise, de ma pratique de coaching qui passe ses 8 ans.
Alors j'avais envie de célébrer et pour moi, célébrer ça passe par se rappeler qu'est-ce qui nous a amené là, ça passe par beaucoup de gratitude, de joie, de simplicité et présentement, ça se passe aussi avec un café.
J'avais envie de te parler de célébration, j'avais envie de te parler en lien avec l'épisode 50 et l'anniversaire de ma pratique parce que récemment, dans les dernières semaines, derniers mois, on est encore dans les derniers milles de cette pandémie, et moi-même, j'ai senti l'essoufflement, j'ai senti l'irritation et je me suis même inquiétée à un certain moment de ma santé mentale, de ma santé émotive.
J'ai pris des actions, j'en ai parlé à des gens de confiance, je suis même retournée voir une psychologue pour une rencontre et je ressentais vraiment ce besoin-là de revenir à mes bases et c'est ce que j'ai envie de te proposer aujourd'hui pour célébrer, mais aussi parce que j'ai envie que tu célèbres qui tu en es, peu importe où est-ce que tu en es.
Alors si ça te tente, reste avec moi. Je vais te partager différents éléments que tu sais, ou que tu ne connais pas de moi, des petites anecdotes et à travers ça, différents exercices que j'ai faits au fil des 8 dernières années, et même des 10 dernières années et quand ça s'y prête, je vais te laisser toutes les informations relatives à ça dans les notes de l'épisode. Tu vas pouvoir te rendre sur le site www.melissamiron.com/podcast/50 et tu vas pouvoir avoir accès à tout ce dont je te parle aujourd'hui.
Alors tout d'abord, qu'est-ce que ça veut dire revenir à ses bases?
Pour moi, ça passe par revenir à qui on est, revenir à ce qui est important pour nous. Pour moi, en tout premier lieu, ça s'est défini par mes valeurs. Quelles sont mes valeurs essentielles? C'est quelque chose qu'on travaille dans les tout premiers éléments dans la formation pour devenir coach et pour moi, ça m'a fait réaliser combien nos valeurs sont au cœur de toutes nos décisions, de qui on est, de ce vers quoi on tend, ce qui nous inspire, ce qu'on veut plus. De découvrir mes valeurs, de vraiment les cerner avec le mot juste pour moi, ça a vraiment été très percutent.
Je te donne un exemple. Une des valeurs qui est ressortie très forte au moment où j'ai fait cet exercice-là il y a déjà presque 10 ans, et qui est encore là aujourd'hui, c'est le partage. Et pendant très longtemps j'ai travaillé avec la générosité. Je pense qu'être généreuse, c'est une qualité que je possède, mais je pense que la valeur qui est au-dessus de tout ça et qui vient vraiment impacter tout ce que j'ai envie de faire et comment j'ai envie de faire les choses, c'est le partage. C'est la notion d'ouvrir ce qui est là pour moi et d'échanger, de communiquer, de transmettre et bien sûr tout ça avec générosité.
Alors nos valeurs, ça peut être la liberté, le respect, la famille, la santé, mais attention quand je te parle de revenir à tes bases et à tes valeurs essentielles, je te propose réellement de te donner le droit d'aller au-delà des valeurs qui sont nos valeurs sociales. Ce que je veux te dire par là, c'est qu'on s'entend tous pour dire que la santé c'est important, la famille c'est important, l'amour, le respect, mais ça ne veut pas dire que ce sont des valeurs fondamentales pour toi, qui définissent qui tu es dans ton essence.
Mais ça ne veut pas dire que parce que tu n'écrirais pas la valeur famille comme étant une de tes valeurs fondamentales que ce n'est pas important pour toi. C'est important d'aller au-delà de famille, de santé, d'amour pour dire qu'est-ce que ça représente pour moi et c'est quoi les valeurs qui sont incarnées là-dedans?
Comme l'exemple que je t'ai donné avec la générosité, pour moi la réelle valeur qui impactait la générosité, mais aussi qui me définit dans ma façon de vouloir de communiquer, de vouloir offrir, de vouloir servir, de vouloir échanger, être en relation, bien c'est le partage.
Avec les valeurs, ça nous permet de toucher aussi à un petit peu plus qu'est-ce qui est important pour nous et de remettre peut-être en relief la notion d'authenticité qui pour moi, de plus en plus, de traduit par l'intégrité. Et l'intégrité, c'est une forme de respect de soi, c'est une forme d'honorer qui on est, mais l'intégrité aussi lorsqu'on parle de quelque chose qui est intègre, c'est quelque chose qui est complet. C'est quelque chose dont il ne manque pas une partie.
Alors pour moi, l'intégrité, de plus en plus, c'est quelque chose où j'harmonise différents éléments et où est-ce que j'ai envie d'être entièrement moi, de ne plus laisser des parties de moi de côté par peur de déplaire, par peur du jugement, de ne pas non plus diminuer certaines parties de moi parce que je ne veux pas déranger, parce que je ne veux pas déplaire, parce que je ne sais pas quoi faire avec partie-là de moi.
Alors pour moi, ce qui est important dans ce que je célèbre aujourd'hui avec le 50e épisode du podcast, mais particulièrement avec les 8 années de pratique de coaching c'est que lorsque j'ai décidé d'ouvrir ma pratique de coaching, j'ai décidé de faire un lancement officiel.
Qu'est-ce que ça veut dire?
Bien c'est que j'ai décidé de louer en entier le resto-bar où est-ce que j'adorais aller pour le réserver pour un soir, le 14 mai 2013, pour en faire mon lancement. Un événement où j'ai invité une centaine de personnes et où il y avait 77 personnes qui ont répondu présentes. Et sur scène, au micro, j'ai fait une présentation de cette transition professionnelle que je faisais, de pourquoi j'avais choisi le coaching, de ça allait être quoi pour moi. Et récemment, j'ai ressorti le texte que j'avais préparé donc les points que j'avais ressorti que je voulais partager dans cette allocution-là et je me suis rendue compte qu'il y a déjà 8 ans, et même un peu plus, ma définition du coaching et de ce que je voulais apporter était très claire. Mais elle était aussi très vaste. Il y avait différentes ramifications là-dedans où est-ce que je parlais déjà d'avoir une chaîne Youtube, de faire des ateliers, des conférences, des formations, du coaching individuel, des voyages, des retraites, du teambuilding et bien sûr, au fil du temps, au fil de ces 8 années, j'ai parfois été très collée à ça et j'ai honoré ça. Et à d'autres moments, j'ai douté, c'était moins évident, je voyais moins clair, mais parce que je me forçais à continuer, je tirais sur une corde plus qu'une autre et j'ai peut-être fait des choses au détriment de certaines autres.
Rassure-toi, je suis très en paix avec tout ça où est-ce que je suis présentement parce que…
…chaque action qu'on pose, chaque décision qu'on prend forge la personne qu'on devient.
Ce que j'ai envie de te partager là-dedans, c'est que les moments où j'ai douté dans mon entreprise à travers ces années-là de pratique ou les moments où je voyais moins clair, c'est des moments où soit je cherchais une avenue précise, mais qui ne tenait pas compte de l'entièreté, de l'intégrité de ma personnalité. Ou encore des moments où je me laissais conditionner, je vais même oser dire contaminé par ce que je voyais de d'autres coachs, d'autres entrepreneurs sur les réseaux sociaux, dans mon entourage et où j'avais peut-être, inconsciemment, envie d'avoir une clarté que je n'avais pas, ou une réussite qui semblait avoir que je réalisais peut-être pas à ce moment-là, que ça ne me représentait pas ou que ce n'était pas vraiment ce que je voulais.
Mais à chaque fois, il y a eu des moments où pour moi, ça se passait souvent par un méga rhume, et très souvent, ça se transformait dans la gorge; extinction de voix, laryngite, bronchite, tout pendant 10 jours ou 2 semaines. Et qu'est-ce que ça faisait en se logeant dans la gorge, bien c'est que ça venait m'empêcher de communiquer! Ça me faisait parfois reporter certains ateliers, ou même annuler certains engagements parce que j'avais une extinction de voix ou parce que j'avais une toux infernale. Chaque fois, je me disais : ‘‘C'est intéressant. Est-ce qu'il y a quelque chose présentement que mon corps voudrait m'empêcher de dire? Est-ce que présentement mon corps essaierait de m'amener à plus d'introspection? Donc comme je ne suis pas en mesure de partager à l'extérieur de moi, de revenir à l'intérieur de moi, de prendre conscience des voix à l'intérieur de moi, de qu'est-ce qui se passe.’’
Et un des symboles qui me permet de savoir maintenant que je suis alignée, ça a passé par plein de petites actions que j'ai fait dans mon quotidien, c'est que (je touche encore du bois en te le disant!) ça va faire 2 ans et demi, je m'en vais sur 3 ans, où je n'ai pas eu de méga rhume, d'extinction de voix ou d'infection de la gorge.
Qu'est-ce que ça veut dire pour moi?
Ça coïncide pas mal avec l'hiver où j'ai décidé d'assumer M'Entreprendre, d'en faire d'abord une série web, d'en parler plus sur les réseaux sociaux, mais d'assumer le fait que pour moi, l'entrepreneuriat, c'est une occasion d'apprendre à se connaitre, de revenir à soi, de mieux s'autogérer au quotidien pour que l'entrepreneuriat soit l'occasion de vivre la vie qu'on s'était imaginée. Pas au détriment de nos valeurs, pas en adhérant à l'idée qu'être entrepreneur, c'est difficile, qu'il faut mettre notre cœur de côté, de foncer et qu'un jour, vivre la vie qu'on veut. Non!
Du moment où j'ai assumé plus mon message, ma vérité, bizarrement, curieusement, ou on pourrait dire de façon totalement merveilleuse et extraordinaire, je n'ai plus eu aucun frein à ma communication et ça, je trouve ça merveilleux de te le partager.
Au fil du temps, au fil de ces 8 années, j'ai animé des groupes de réseautage, j'ai animé des formations qui étaient dédiées particulièrement pour les professionnels du voyage, donc en lien avec ma précédente carrière, j'ai animé 2 grands événements-conférence qui ont accueilli environ 200 personnes chacun, les événements Osez le succès, qui se voulaient des événements philanthropiques, où chaque fois, j'ai remis près de 2 000 $ à une fondation, à un organisme qui me tenait à cœur. D'une première édition, ça été au Phare, enfants et famille et dans la 2e édition, au Centre de prévention le Faubourg.
J'ai aussi, à travers tout ça, organisé des retraites stratégiques à Estérel, essayer différentes formules, d'ateliers, de journées exclusives pour les coachés que j'accompagne et à travers tout cette espèce de survol que j'ai fait, de rétrospective, j'ai réalisé que c'est plusieurs centaines de personnes, peut-être même que j'ai franchi le millier de personnes qui ont assisté à mes événements, à des ateliers, à des formations. J'ai eu un mandat pendant plusieurs années au Collège Lionel-Groulx en formation continue, donc avec les cours du soir pour des professionnels qui voulaient aller dans le leadership, le développement personnel, la communication.
Donc à travers tout ça, c'est plusieurs centaines de personnes que j'ai accompagnées d'une façon ou d'une autre, et peut-être même que j'ai franchi le millier. Avec ce podcast-là, ça doit être pas mal plus.
Et ça m'a amené une grande humilité et un grand sentiment de satisfaction et de paix, de penser à ça, de penser qu'à chaque petit pas, que je trouvais parfois tellement lent et long dans mon cheminement, pour arriver à avoir l'impact, à honorer la valeur de partage, le message que je porte en moi, mais pourtant, j'y suis arrivée, jour après jour avec la constance et surtout, avec la confiance.
Pourquoi la confiance?
Parce que c'est à travers la confiance en moi et la confiance en la vie, au fait que j'ai vraiment l'impression que c'est ce que j'ai de mieux à faire et que je nourrissais cette confiance-là. Que peut-être que je n’avais pas encore trouvé la bonne formule, c'est-à-dire le bon quoi et comment pour honorer ma mission, ce que je pensais que j'avais à bien faire. Mais que c'était sûr que c'était dans ces eaux-là et je me donnais le droit d'explorer, d'expérimenter, de faire des choix.
Je me rappelle à certains moments, ma belle amie Nathalie qui est coach aussi me disait : ‘’Tu fais tellement d'affaires. C'est étourdissant. Comment tu réussis à t'y trouver là-dedans? Pourquoi tu ne prends pas le temps juste d'attendre de voir ce qui vient à toi?’’
Ça aurait pu être une façon de faire et je considère que c'est vraiment une bonne façon de faire, et je l'applique beaucoup plus maintenant. Mais je pense que j'avais ce besoin, ce désir de toucher à plein de choses. J'avais ce besoin de liberté, de liberté d'être, de liberté de faire et c'est à travers ça que je suis arrivée à découvrir aussi mes balises, mes limites, ma zone à moi.
Et quelque chose qui a été énormément aidant là-dedans c'est un livre que j'ai lu il y a 8 ans, Les 5 grands rêves de vie, je mettrai les liens dans les notes de l'épisode, c'est un livre de John P. Strelecky. Le livre est basé sur le principe que chacun de nous aurait à cibler nos 5 grands rêves de vie, mais le livre se passe aussi en relation avec le PDG d'une entreprise, qui a à cœur d'accompagner tous ses employés à réaliser leurs 5 grands rêves de vie à travers leur vie professionnelle et la contribution qu'ils amènent dans son entreprise.
Après le succès de ce livre-là, je sais qu'il y a eu une certification qui a été créée, je crois par l'auteur, pour devenir certifié pour enseigner cette technique-là. Pour ma part, je l'ai appliquée pour moi-même et je n’avais vraiment pas trouvé ça pas si facile de cerner les 5 grands rêves de vie, sans tomber dans une bucket list, sans non plus aller vers ce qu'on pense que devraient être nos rêves de vie.
Donc d'une part, quand je dis pour ne pas tomber dans la bucket list, ce que je veux dire c'est que c'est très facile de se faire une liste de choses à cocher donc de choses à faire, à voir, à obtenir, à posséder comme une voiture de luxe, aller dans tel pays, avoir un spa, je dis n'importe quoi.
Mais tu comprends le principe. Et d'avoir une longue liste et d'autre part, quand tu te demandes quels sont les 5 grands rêves de ma vie, sans aller non plus vers ce que tu penses que tu devrais indiquer par exemple réussir ma carrière, est-ce que c'est vraiment un rêve de vie fondamental?
Je n’avais pas trouvé cela évident, mais ce qui avait été partagé dans le livre, dans cette espèce de roman philosophique, de métaphores, c'est que tes 5 grands rêves de vie, oui ce sont des choses auxquelles tu aspires, mais ce sont aussi des choses que tu es prêt à t'engager dès maintenant à honorer par ne serait-ce que l'idée d'y penser régulièrement, de garder ce rêve-là vivant dans ton quotidien.
Et il y avait aussi la notion que ce sont des éléments pour lesquels tu serais prêt à te battre pour, que tu es prêt à défendre, donc que si on te disait : ‘’Oui, mais dans le fond ce n'est pas si important. Concentre-toi sur l'autre, lui tu verras plus tard.’’ À l'intérieur de toi, ça ferait un peu mal puis tu aurais le goût de défendre l'idée que non, ce rêve-là est très important et il va rester là, il va rester présent.
Et je me rappelle qu'au moment où j'ai fait l'exercice, j'avais partagé ça à une étudiante que j'avais rencontrée à l'école de voyages où j'enseignais et qui s'était rendu compte que finalement, ce n'était peut-être pas pour elle. C'était une femme assez jeune, dans la jeune vingtaine qui avait déjà un burnout à son actif et elle m'avait vu avec ce livre-là pendant une des pauses à l'école où j'avais la charge de cours puis elle m'en avait reparlé. On avait été dîner pour parler de ça et elle avait décidé de faire l'exercice sans trop lire le livre. Lorsqu'elle m'avait repartagé son exercice, on était retournées prendre un café, elle était très émue puis elle disait : ''Je ne sais pas si ça compte comme un rêve.''
Donc tu sais, premier élément que je te disais, la notion de : ''Est-ce que c'est le genre de rêve que je devrais avoir?''
Mais toujours est-il qu'elle m'a dit : ''Je ne sais pas si c'est un rêve, mais ce qui est vraiment sorti très fort, c'est être importante pour quelqu'un. Compter vraiment pour quelqu'un.''
Je ne sais pas si tu réalises l'éclair de conscience que ça peut lui avoir apporté. Pourtant, elle était dans une famille aimante, elle était dans une relation amoureuse qui semblait bien aller, elle était en réorientation de carrière, elle était en thérapie avec une psychologue et finalement, quand je lui ai demandé : ''Ok, en quoi c'est un rêve pour toi?''
Elle dit : ''Je réalise que j'ai jamais eu ce sentiment-là, de faire une différence pour quelqu'un, d'être importante pour quelqu'un. C'est pas de l'égocentrisme et ce n'est pas que je veux me vanter, d'avoir le sentiment que je suis importante pour quelqu'un.''
Alors dans ce rêve-là, je ne suis plus tant en contact avec cette personne-là, je ne sais pas comment ça s'est réalisé, mais je sais que dans l'année suivante, elle a mis beaucoup de choses en place et il y a certains rêves qu'elle semblait avoir qu'elle a accomplis. Elle a aussi mis fin à la relation dans laquelle elle était et j'ai vu qu'il y a eu énormément de changements dans sa vie, parce que oui avec les réseaux sociaux on est restés en contact pendant un certain temps et j'ai pu observer certaines choses de loin.
Moi, dans mes 5 grands rêves de vie, que j'ai mis à jour récemment suite à la retraite stratégique à Estérel que j'ai fait avec un tout petit groupe qui était juste parfait, un grand rêve qui est sorti c'est de célébrer 50 ans de mariage avec mon mari.
Pour te mettre en contexte, on va souligner 15 ans de mariage cet été donc pourquoi 50? Parce que pour moi, ça a été quelque chose de vraiment symbolique quand on a célébré les 50 ans de mariage de mes grands-parents et de ma tante et de mon oncle il y a quelques années. Pour moi, ce symbole-là, de 50 ans de mariage, est vraiment un symbole d'avoir traversé une vie à 2 et c'est important pour moi.
Est-ce que la vie va nous amener, mon mari et moi, à passer le cap du 50 ans de mariage? Ça, je ne le sais pas. Mais le fait que c'est un de mes rêves de vie, quand je te parlais de l'élément de déjà, maintenant, faire des microactions ou de le nourrir chaque jour, c'est clair que ma vie de couple, mon couple une priorité et que je choisis de nourrir au quotidien. C'est quelque chose que j'ai à cœur d'ajuster, d'évoluer à deux, d'être là l'un pour l'autre, de se respecter.
L'autre chose aussi, c'est que c'est quelque chose que je suis prête à défendre. Donc si quelqu'un me disait : ''Oui, mais veux-tu vraiment rester en couple si finalement c'est le temps de lâcher puis de te séparer? Ça change quoi 50 ans de mariage ou 32?'' J'aurais envie de défendre cet idéal-là pour moi, que pour moi c'est important, que c'est symbolique et que c'est réellement un rêve de vie de faire ma vie à 2, avec mon mari, avec mon François.
Donc j'espère que peut-être que tu vas te prêter à cet exercice des 5 grands rêves de vie et je vais te mettre le lien vers le livre, vers un petit peu plus d'informations qui pourront t'aider si tu as le goût de t'y prêter.
L'autre élément qui ressort avec ce 50e épisode de podcast, c'est que j'ai senti récemment une espèce de sentiment que peut-être j'étais rendue à autre chose, que peut-être que le podcast n'allait pas continuer. D'un premier abord, quand cette pensée-là a monté, je me suis tout de suite censurée. Je ne me suis pas donné le droit de penser ça.
Je ne me suis pas donné le droit parce que ce n'est pas logique, ce n'est pas stratégique. Les 15 derniers mois ont été les plus riches, prospères, merveilleux de ma vie professionnelle toute entière. Ça coïncide aux 15 mois où est-ce que j'ai sorti un épisode de podcast M'Entreprendre presque chaque semaine. Donc ce n'est pas logique de penser ça.
Mais plus je repoussais cette idée-là et je la censurais, plus elle revenait. Ça, c'est un autre des grands principes de coaching PNL que j'ai appris très tôt dans le cursus. Tout ce à quoi tu résistes persiste.
Je t'invite à l'écrire, et je t'invite à le garder présent en tête. Tout ce à quoi tu résistes persiste.
Alors à un moment donné, je me suis donné le droit d'accueillir et d'observer cette idée-là : ''Et si j'arrêtais le podcast? Peut-être pour maintenant, peut-être pour plus tard, peut-être pour le reprendre, peut-être définitivement, je ne le sais pas. Ok. Si je me donne le droit d'arrêter le podcast M'Entreprendre, qu'est-ce que ça m'apporte?''
Et ce que j'ai réalisé c'est qu'un épisode chaque semaine, ça revient vite. Mais que ce n'était pas nécessairement de créer un épisode par semaine qui me semblait lourd, c'était tout ce qui vient autour. Donc c'était peut-être la description, la définition que je m'étais faite d'un podcast avec le rayonnement de l'épisode, avec des visuels à créer, avec des extraits à ressortir, avec des publications sur les réseaux sociaux, avec des actions reliées. Tout ça, ça revient vite.
Et il y a aussi ma belle équipe, Francis et Anis qui m'accompagnent ave le podcast, qui récemment, tous deux à leur façon m'ont dit : ''Est-ce que tu manques parfois d'inspiration? Comment tu gères ça? Moi, ça m'impressionne que tu fasses tout ça en plus d'une pratique de coaching, en plus de tous tes ateliers, de tout ce que tu créer, d'un groupe mastermind.''
C'est comme si à partir de cette discussion-là, de ces points-là qu'ils ont soulevés, ça m'a permis de réaliser que j'étais un peu fatiguée, c'est vrai que c'était beaucoup. Ce que ça m'a permis de réaliser aussi c'est que la saison 3 du podcast a été presque exclusivement en épisode solo, et c'est ce que je sentais que j'avais le goût de faire, que j'avais à faire. Et que là, j'avais réellement un désir de discuter, de recevoir des gens dans l'univers M'Entreprendre et que j'essayais de garder un certain équilibre entre des épisodes entrevues, des épisodes solos, une certaine cohérence entre les thèmes d'épisodes et que l'élan qui était présent s'était d'inviter des gens à discuter autour d'un thème qui pour moi, était important, parce que cette personne-là, ça me tente de la découvrir et de te la faire découvrir à travers M'Entreprendre.
Ça m'a fait réaliser que je m'étais un petit peu empêchée de faire ça parce que certaines personnes m'ont clairement dit ne pas aimer les épisodes entrevues, aimer mieux les solos parce que c'est plus concret, parce que je donne vraiment des astuces, aimer mieux les épisodes solos parce qu'ils sont plus courts, qu'ils ne trouvent pas toujours les invités pertinents, que certains les rejoignent, d'autres moins.
Sans m'en rendre compte, ça m'avait peut-être influencée. Mais ce que j'ai réalisé aussi, c'est qu'il y avait plein de gens qui me disaient adorer mes épisodes entrevues, qui trouvent que justement ça met en valeur une autre facette de moi, que ça amène des discussions riches, qu'on se permet de déborder parfois du thème puis qu'ils aiment ça puis que les discussions que j'ai sont tellement faites avec différentes questions, avec différents points de contact qu'on peut les écouter en 2, 3 ou 4 fois si on trouve ça trop long d'écouter 1 heure à la fois.
Mais ça m'a permis de revenir à mes bases et de dire : ''M'Entreprendre, c'est un retour à moi. C'est ce que je dis à tout le monde. Revenir à soi pour être la clé de son succès et nourrir sa pleine confiance, car qui tu es, fait toute la différence. Alors ça serait l'fun que je le fasse aussi.''
Je le fais fréquemment ça, m'autocoacher, goûter à ma propre médecine et ce que j'ai réalisé c'est que j'avais le privilège d'avoir une audience grandissante avec le podcast, mais qu'avec ce privilège-là d'audience grandissante allait avoir encore plus de gens qui préfèrent des épisodes solos, mais peut-être encore plus de gens qui préfèrent des épisodes entrevues, qui allait peut-être avoir plus de gens qui aiment des épisodes spontanés un peu comme aujourd'hui et que le fait qu'il y a un épisode presque chaque semaine, ça permet justement d'avoir cette richesse-là, cette diversité-là et qu'à travers M'Entreprendre, j'ai à partager ce qui pour moi, ce qui est juste et vrai présentement, au moment d'enregistrer chaque épisode. Et cette notion de ce qui est juste et vrai, c'est ce que j'ai longtemps appelé authenticité et ça reste encore ça. C'est vraiment ce qui pour moi, présentement, ce présente beaucoup sous la forme d'intégrité.
Alors c'est la promesse que je me suis faite, de me respecter et d'honorer ma parole. Et c'est la promesse que je te fais, cher auditeur M'Entreprendre, à travers le podcast, d'être vraiment en respect de moi et donc, en respect de toi et d'honorer ma parole d'abord pour moi-même, mais au service de ton évolution, de ta croissance, de ta vérité, de ton authenticité.
Alors comme tu as pu voir aujourd'hui, c'est une célébration bien différente que peut-être d'autres personnes t'auraient proposée. Moi j'ai mon café à la main dans ma belle tasse Je suis magique, et je profite de ce moment-là pour vraiment savourer 50 épisodes, 8 années.
Qu'est-ce que ça représente pour moi?
Ça représente un engagement. Ça représente la constance. Ça représente la satisfaction d'être et de faire ce qu'on croit juste et vrai, ce qu'on croit qu'on a de mieux à faire. Ça représente oser faire les choses à sa façon.
Ça me ramène à mes définitions de succès que je t'ai déjà partagées dans un épisode récemment. Le succès, c'est d'aimer ce que tu es, ce que tu fais et comment tu le fais. Ça, ça vient de la grande Maya Angelou.
[CONCLUSION]
Alors sur ce, j'espère que tu as apprécié cet épisode et je te propose, si tu as le goût, de me partager qu'est-ce que tu aimerais sur le podcast M'Entreprendre.
Es-tu plus type épisode solo ou épisode entrevue?
As-tu des questions pour moi?
Si tu as le goût, je te mets un petit lien, juste à cliquer dans les notes et tout de suite tu vas pouvoir m'envoyer un courriel. Vas-y spontanément, j'ai déjà très hâte de recevoir tes messages.
Je te remercie d'avoir été à l'écoute pour cette célébration. Je te remercie d'être à l'écoute avec constance et fidélité pendant plus de 50 épisodes. J'espère qu'on a une belle et longue ''ride'' encore ensemble parce que oui, le podcast M'Entreprendre se poursuit.
Je te souhaite une très belle journée et je te dis à très bientôt, pour un prochain épisode du podcast M'Entreprendre.
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