Tu peux aussi te foutre la paix

Épisode 45 | PODCAST M’ENTREPRENDRE (20 min 41 sec)
🎧Écouter l’épisode

Il y a un an presque jour pour jour, j'écrivais un article de blogue qui allait être le plus lu, qui allait être celui qui allait générer le plus d'impact, de réponses et de résonnance avec mon audience.

Cet article-là s'appelle :

Tu peux aussi te foutre la paix.

Un an plus tard, c'est toujours aussi vrai et j'ai décidé d'en faire un épisode pour aller plus loin et de t'accompagner avec une technique d'autocoaching, des petites questions vraiment pertinentes, et surtout, t'apporter un baume vers ce printemps, qui nous fait peur tout autant qu'on l'espère.

Je te rejoins de l'autre côté.

[INTRODUCTION]

Mon nom est Mélissa Miron et j’anime M’Entreprendre. Le podcast qui inspire au mieux-être et qui invite à faire mieux. Ex-agente de voyage qui voulait mieux se connaitre, je me suis inscrite à une formation de coaching pour apprendre à me gérer et devenir ma propre coach.

Depuis 7 ans maintenant, je pratique ce que j’enseigne. Je suis la complice des entrepreneurs qui aspirent au succès avec impact et authenticité. Leadership, mindset, introspection, stratégie, connexion; le but de ce podcast est de faciliter ton évolution, éclairer tes réflexions.

Ensemble, on vient vers toi pour connecter à tes essentiels.

Épisode solo ou en duo, je te donne rendez-vous pour ton moment de pleine confiance, car qui tu es, fait toute la différence. Es-tu prêt? On commence à l’instant.


Bienvenue à ce nouvel épisode du podcast M'Entreprendre, notre rendez-vous pour vivre et entreprendre avec intention. Mon nom est Mélissa Miron et aujourd'hui, je te propose un épisode avec beaucoup de bienveillance, autant de mon cœur de coach que de mon cœur d'entrepreneure.

J'ai très peu parlé de pandémie, de confinement, de COVID sur ce podcast, parce que je trouve important d'avoir du contenu intemporel, mais aussi parce que je trouvais important de prôner l'optimisme auquel je crois, et de te permettre vraiment de te recentrer sans nécessairement faire référence à ce qui se passe toujours en temps réel. Je pense que la distance, le recul, la perspective, c'est super important.

Au moment où au Québec et dans le monde on va célébrer le triste anniversaire d'un an de pandémie, je ressens à quel point c'est pas fini. À quel point les défis et les enjeux, ce qu'on vit autant dans nos réalités quotidiennes et professionnelles que dans les enjeux émotifs, de santé mentale, pour nos enfants. On n’est pas sortis de l'auberge comme on pourrait dire.

Mais toujours dans cette grande vague d'optimisme auquel je crois, j'avais envie aujourd’hui de te proposer un épisode en 3 parties.

Tout d'abord, je veux faire le point par rapport à ce fameux article de blogue dont je t'ai parlé, parce que c'est le titre de l'épisode d'aujourd'hui aussi. Je vais ensuite vraiment te mettre en contexte le propos et te donner, comme ça m'arrive souvent, des exemples très concrets, très imagés pour que tu puisses un peu mieux réaliser ce qui se passe peut-être en toi ou autour de toi. Et finalement, je veux te proposer une technique d'autocoaching en quelques questions toutes simples et bien sûr, ce sera un boni PDF que tu pourras télécharger pour bien intégrer cette technique et la réutiliser autant que tu sens que tu en as de besoin.

Alors Tu peux aussi te foutre la paix, c'est un article de blogue. En fait c'est une infolettre que j'ai envoyée en avril 2020 au moment où la pandémie mondiale était en train de s'installer, où est-ce que pratiquement tout le monde occidental était en confinement généralisé, ce qui était du jamais vu dans nos sociétés modernes et où il y avait une vague énorme de pression qui déferlait sur tous, particulièrement sur les femmes, les professionnels, les entrepreneurs.

Ce que je veux dire par là, c'est que d'une part, l'offre de formation en ligne, l'offre de toujours en faire plus, se réinventer, écrire un ebook, trouver de nouvelles stratégies, faire pivoter son entreprise, s'adapter au télétravail, c'était la mise et la norme.

Il y avait aussi toute la vague de créer un camp de jour pratiquement à la maison pour nos enfants confinés, leur faire des horaires, s'improviser un peu prof à la maison, faire le ménage du printemps, en profiter pour redécorer la maison, apprendre à faire du pain, prendre un nouveau cours....

Bref, ce qui est normal, c'est que dans une période d'incertitude et de changements, il y a différentes façons que l'humain peut s'adapter et j'en parlais un peu dans cet article-là. Donc il y a les gens qui en instinct de survie se mettent vraiment un peu comme sur un lieu d'accident, ils sont en hypervigilance, hyperproactifs et prennent les rênes de tout. C'est sûr que c'est eux qu'on remarque. Il y a ceux qui figent, qui paralysent et il y a ceux entre les deux, qui cherchent à se rendre utiles, cherchent quoi faire et qui ne savent pas trop comment s'y prendre.

La réalité, c'est que bien qu'on est un peu de distance, de recul par rapport à la pandémie et au grand confinement général, on réalise, au Québec en tout cas, mais je pense que c'est la même chose pour les auditeurs en France, que c'est pas fini et que la situation qu'on vit a des ramifications complexes et que pendant encore un certain temps, on va en vivre les répercussions.

Je crois que la fin d'hiver, ce qui nous amène vers le printemps, est toujours une période qui est un petit peu plus difficile au niveau du moral, des émotions. En même temps, c'est en fait le premier trimestre de la nouvelle année qui nous amène parfois à réaliser qu'on a pas tenu notre parole, nos résolutions, nos objectifs, donc c'est une période charnière qui n'est pas évidente.

Et maintenant, malheureusement, ça va être le triste anniversaire annuel du 1 an de pandémie mondiale puis 2 ans de pandémie mondiale....on va se rappeler de cette date-là qui au Québec était très symboliquement un vendredi 13 mars.

Ce que j'avais envie de te partager aujourd'hui parce que je réalise tout autant que dans la belle et grande sphère des réseaux sociaux, on est de plus en plus installés pour y rester parce que c'est notre façon de connecter qu'on a découvert, de rester en contact avec nos amis, nos familles et nos collègues de travail.

On travaille beaucoup avec le virtuel maintenant et il y a beaucoup de choses là-dedans qui sont là pour rester. C'est qu'on est tentés, inconsciemment, de se comparer. On regarde ce qui se passe autour de nous, on regarde qu'est-ce qui se dit sur les réseaux, qu'est-ce qui se fait et ça devient notre façon de se créer une norme.

Mais pourtant, les plus proactifs d'entre nous sont sur les réseaux sociaux et peuvent mettre la barre, peut-être trop haute inutilement pour la majorité d'entre nous et il y a aussi au spectre totalement opposé, les éternels insatisfaits qui vont aussi utiliser les réseaux sociaux pour déverser leur tristesse, leur indignation, leur insatisfaction et on ne veut pas aller là non plus.

Donc ce qui est le plus attirant, c'est d'aller vers la proaction extrême et peut-être s'en demander toujours plus.

Si tu es un fidèle auditeur de M'Entreprendre, tu commences à vraiment bien cerner la philosophie que je te propose avec M'Entreprendre qui est de sortir du faire plus pour être mieux. Et être mieux, ça passe par notre bien-être, notre mieux-être, notre santé mentale et émotionnelle. L'être, ça passe par plus ressentir, plus se donner du temps et de l'espace.

Alors ce qui se passe depuis 1 an pour beaucoup de gens, on pourrait comparer ça au jeu de souque à la corde. Tu as déjà probablement vu ça, c'est-à-dire qu'il y a 2 personnes ou 2 équipes au bout d'une longue corde, au centre il y a un noeud et parfois même il y a une espèce de terrain de sable et l'objectif est de tirer chacun de notre côté pour faire tomber l'autre personne ou l'autre équipe dans le petit carré de sable au milieu et prouver qu'on a gagné.

L'image que je te donne avec ça, c'est qu'on a une espèce de corde comme ça à l'intérieur de nous qui se fait générer d'une part par le désir d'en faire toujours plus, donc à un spectre de la corde il y a : soit proactif, réinvente-toi, trouve des activités, recréer quelque chose à la maison pour tes enfants, solidifie ton couple, apprend à faire du pain, profites-en pour faire des choses que tu n’as peut-être jamais le temps de faire, c'est le temps d'amener ta business sur le web. Bref. La corde se fait tirer énormément de ce côté-là.

Et de façon naturelle, si tu te rappelles un jeu de souque à la corde comme je te propose, quand d'un côté on tire sur la corde, quel est le réflexe de la partie opposée? C'est de tirer à son tour pour ne pas tomber dans le sable au centre.

Donc d'un autre côté, il y en a toi probablement ta santé mentale, tes émotions et il y a quelque chose aussi qui tire et qui dit : J'y arrive pas. Ça ne va pas bien. Peut-être qu'il y a de la culpabilité qui embarque.

Peut-être que tu ne te sens pas à la hauteur. Peut-être qu'il y a un syndrome de l'imposteur. Et là, quand cela, ça tire trop, l'autre spectre de la corde retire parce qu'il ne veut pas tomber non plus.

Donc ce spectre-là, ce qui retire c'est : Bien non, tu es capable. Fais-en toujours plus. Et si ce n'est pas d'apprendre à faire telle chose, prends un autre cours de telle chose, prends une autre formation, prends-toi une autre façon pour arriver au même résultat.

Donc il y a un débat intérieur. Il y a vraiment un combat de souque à la corde qui est peut-être bien installé en toi depuis quelque temps, depuis quelques mois peut-être, depuis presque 1 an pour certains.

Et ce qui est vraiment dommageable là-dedans, c'est que le rapport de force qui se créer, on est rendus à un moment donné que sans s'en rendre compte, c'est nous qui le nourrissons par cette espèce de discours intérieur qui s'est créé, de danse, mais qui est en fait un combat.

On nourrit ce combat-là et probablement qu'au fil du temps qui s'écoule, il y a une fatigue qui s'installe. On commence à avoir un peu plus de difficulté à tenir notre corde et malgré qu'on s'en vient à bout de force, on ne veut pas perdre. On ne veut pas tomber. On ne veut pas se ramasser la face dans le sable.

Donc on continue, même si on fonctionne sur nos économies d'énergie et qu'on est vraiment peut-être en train de s'épuiser physiquement, peut-être, mentalement, émotionnellement, spirituellement; assurément.

Alors ce que j'avais le goût de discuter avec toi aujourd'hui, c'est vraiment cette prémisse, qui est le titre qui te fait peut-être sourire :

Mais tu peux aussi te foutre la paix.

Tu peux aussi décider d'arrêter le combat, de sonner la cloche, de lever le drapeau blanc et de dire : C'est terminé! Là, j'arrête de nourrir l'idée que je peux toujours faire plus puis que je suis dont pas à la hauteur et j'arrête de me sentir coupable et pas adéquat de ne pas en faire plus. Pour une minute, dix minutes, une heure, une journée, je me fous la paix.

Qu'est-ce que ça peut vouloir dire se foutre la paix?

Allez faire quelque chose qui n’a carrément pas rapport sans se sentir coupable. Écouter Netflix en plein milieu de la journée et rattraper ce temps-là, ce travail-là ailleurs, autrement. Se permettre de ne pas penser en termes de stratégies, de futur, de plus tard et de juste se dire : ‘‘Comment je me sens maintenant? Qu'est-ce que j'ai le goût?’ Et je le fais.’’

Ça pourrait être de te prendre un cornet de crème glacée, de te faire des crêpes, ça pourrait être de partir faire quelque chose de complètement fou ou nono à la limite avec tes enfants, peu importe.

Mais aussi, te foutre la paix, ça peut être une décision ultra simple, mais pourtant ultrapuissante, à l'intérieur de toi, sans le dire à personne, de dire : ‘‘C'est terminé de me sentir inadéquat, de sentir que je ne mérite pas d'être bien, de me sentir coupable de jamais en faire assez. C'est terminé, je me fous la paix.’’

Et lorsque cette décision-là, cette toute petite phrase-là est réellement sentie, tu vas instantanément ressentir aussi la pression qui se dépose, les armes qui se baissent, le drapeau qui vole au vent. Il y a de l'air, de l'espace, du calme instantanément qui vont s'installer en toi et je crois sincèrement que c'est ta première étape stratégique, peu importe ce que tu veux faire, parce qu'une stratégie à la base c'est une série d'actions qui mène du point A au point B, pas plus que ça, peu importe ce que tu veux faire dans ta sphère personnelle, professionnelle, entrepreneuriale, de ton couple, de ta famille, de tes amis, te foutre la paix, c'est la première action stratégique qui va te mener où tu veux par la suite.

Parce que la décision de se foutre la paix, c'est ce qui permet l'espace et le calme pour recevoir des perspectives nouvelles, de l'information et des ressources pour pouvoir mieux accueillir, observer et voir toutes les possibilités et d'être dans un état d'esprit complètement ouvert et non dans la peur et dans le stress comme tu l'es peut-être.

Alors maintenant, je t'invite à la technique d'autocoaching. C'est tout simple. C'est 3 questions et un petit exercice comme quatrième étape pour t'aider à comprendre peut-être ce qui se passe à l'intérieur de toi, mais pour activer cette décision consciente de te foutre la paix, de mettre fin au combat intérieur de souque à la corde qui a lieu depuis assurément trop longtemps.

Alors question 1 : Qu'est-ce qui me retient de me foutre la paix présentement?

Question 2 : Qu'est-ce que je veux éviter à tout prix dans le fond en restant dans ce combat-là?

Question 3 : Quand je pense à me foutre la paix, qu'est-ce que je me dis spontanément, qu'est-ce que je ressens spontanément?

Alors ça, ça t'amène aux bases d'une croyance qui te limite peut-être, qui te retient présentement. Ça t'amène au cœur de ton enjeu.

Alors l'étape 4, c'est que tu vas écrire quelques mots, une phrase qui serait un peu le billet, la croyance qui te garde présentement dans ce combat, dans cette pression. Transformer une croyance, ce n’est pas toujours simple et souvent, ça demande de l'accompagnement, mais l'objectif présentement c'est de toucher au noyau de ce qui te garde dans le combat, de ce qui te garde dans cette zone inconfortable qui est en train de te coûter ton énergie.

Et déjà ça, c'est une réponse en soi à partir de laquelle tu vas pouvoir travailler, bâtir.

Alors je te donne un exemple, si ce que ça t'amène en numéro 4 :

Quand je me fous la paix, j'ai l'impression que je ne fais rien pour améliorer mon sort. Ça pourrait être un exemple. Maintenant, tu vas pouvoir te dire : ‘‘Ok, je me fous la paix, et je pense que c'est comme ça que je peux améliorer mon sort.’’ Tu vas pouvoir déjà travailler à partir de ce qui est là, avec ouverture et curiosité pour non pas nourrir le combat intérieur, mais pour nourrir l'espace intérieur, le calme, le relâchement auquel tu as droit de façon naturelle, mais encore plus depuis le temps que tu nourris le combat.

Alors dans les notes de l'épisode, tu vas avoir le lien pour aller à la page complète sur mon site de cet épisode, l'épisode 45 et tu pourras aussi y télécharger ton PDF avec les questions et le petit résumé de l'étape 4 pour vraiment pouvoir utiliser cette technique d'autocoaching dès maintenant, c'est ce que je te recommande, mais aussi, généreusement à chaque fois que tu en ressens le besoin.

D'ici notre prochain épisode pour M'Entreprendre, je te propose comme intention de relâcher la pression, pour mieux ressentir et apprivoiser le flow de la vie, te reconnecter à l'espèce d'énergie qui est toujours là, puis on a l'impression que si on fait rien, il n'y a rien qui se passe, mais c'est faux. Même si tu es assis, sans rien faire de toute une journée, la journée va passer et il y a des trucs qui vont arriver, qui vont se passer, même quand toi tu n'inities aucun mouvement.

Alors ton intention:

Relâche la pression pour mieux ressentir et apprivoiser le flow.

C'est ce que je te propose aujourd'hui.

Il y a une phrase qui m'accompagne tout le temps et on dit :

Le maître enseigne ce qu'il a le plus besoin de pratiquer.

Et cet épisode-là aujourd'hui, je te le dédie particulièrement parce que j'ai d'abord moi à le repratiquer encore et encore.

J'ai à cesser ces débats intérieurs de vouloir en faire toujours plus. Ça se présente souvent dans ma business pour moi et à réaliser, parce que j'en ai les preuves années après année, que quand je me fous la paix, je reviens à la base, je créer de l'espace. C'est là que la magie opère et que mon entreprise fait des sauts authentiques comme moi, et que la magie se passe avec de nouveaux projets, avec des clients merveilleux, avec des opportunités totalement alignées.

Alors cet épisode-là, je le fais à ton service, mais en partant aussi de mon grand besoin de me foutre la paix, tout comme toi.  


[CONCLUSION]

D'ici notre prochain épisode, je t'invite à pratiquer cette technique d'autocoaching, à nourrir l'intention que je t'ai proposée et surtout, à travailler le plus possible en pleine confiance, car qui tu es, fait toute la différence.

Je te remercie d'être si fidèle à l'écoute et je te dis à très bientôt pour un prochain épisode du podcast M'Entreprendre.


📩Pour recevoir l’infolettre hebdomadaire avec les nouveaux épisodes, les bonis et le meilleur de M’Entreprendre: Inscris-toi maintenant

🎧Pour écouter l’épisode en format balado sur le podcast M’Entreprendre: Épisode 45 (audio)

Pour en jaser ensemble, rejoins-moi sur les réseaux sociaux ⬇️ @melissamironcoach