Faire confiance au Plan B

Épisode 31 | PODCAST M’ENTREPRENDRE (26 min 26 sec)
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Le deuxième choix. Le pas idéal. The next best thing. Pas tout à fait. Pas si pire. Je ne suis pas certaine.

C'est un peu comme ça qu'on pourrait aussi nommer Le plan B.

Par définition, c'est celui qui n'est pas tout à fait ça, celui qui a manqué la sélection finale d'un tout petit peu. Parce que sinon, ça ne serait pas le plan B. Ce serait le plan A. Tu es d'accord avec moi?

Depuis plusieurs mois maintenant, je me penche sur notre relation au plan B et ce qu'il représente au juste. Qu'est-ce qui fait qu'on choisit tel plan comme étant le A au lieu de tel autre qui devient le B? Parce que je te l'avoue aujourd'hui, je te fais une confidence, le podcast M'Entreprendre, c'était mon plan B.

Reste avec moi pour avoir mes réflexions un peu philosophiques, mais très pertinentes et surtout, vraiment applicables dans ta vie présentement.

On se retrouve dans quelques instants.

[INTRODUCTION]

Mon nom est Mélissa Miron et j’anime M’Entreprendre. Le podcast qui inspire au mieux-être et qui invite à faire mieux. Ex-agente de voyage qui voulait mieux se connaitre, je me suis inscrite à une formation de coaching pour apprendre à me gérer et devenir ma propre coach.

Depuis 7 ans maintenant, je pratique ce que j’enseigne. Je suis la complice des entrepreneurs qui aspirent au succès avec impact et authenticité. Leadership, mindset, introspection, stratégie, connexion; le but de ce podcast est de faciliter ton évolution, éclairer tes réflexions.

Ensemble, on vient vers toi pour connecter à tes essentiels.

Épisode solo ou en duo, je te donne rendez-vous pour ton moment de pleine confiance, car qui tu es, fait toute la différence. Es-tu prêt? On commence à l’instant.


Bienvenue à ce nouvel épisode du podcast M'Entreprendre, le rendez-vous pour vivre et entreprendre en pleine confiance, car qui tu es, fait toute la différence.

Aujourd'hui, je j'aborde un sujet un peu spécial pour le podcast, le fameux plan B.

C'est le sujet idéal pour démarrer la nouvelle saison d'épisodes, parce que comme je te l'ai dit en intro, comme je te l'ai avoué en fait, le podcast M'Entreprendre, c'était d'abord mon plan B.

Mais avant d'aller là précisément et de t'en parler un peu plus, je te propose comme plan d'épisode qu'on commence par des réflexions sur le plan B. Comment tu choisis tes plans A, tes plans B? Ensuite, j'aimerais te donner des exemples un peu plus concrets pour que tu explores le sujet dans ta vie, dans ta business à toi et finalement, les 3 étapes qui peuvent faire du plan B ton meilleur plan finalement. Ça te tente? On commence.

Alors premièrement, je pense vraiment qu'on peut faire un petit clin d'œil à la fameuse pandémie COVID-19, parce que je pense que même si tu n'écoutes pas l'épisode en temps réel, dans quelques années, on va encore se rappeler de notre fameuse année 2020.

Et pourquoi je te parle de ça?

Parce que la pandémie de 2020 nous a tous amenés, mondialement, à vivre dans un grand plan B. J'imagine qu'il n'y a pratiquement rien de ce que tu vis présentement qui aurait été ton premier choix. Au niveau professionnel, au niveau de nos emplois, au niveau de nos façons de travailler, au niveau de nos façons de consommer les choses, d'aller dans nos endroits qui étaient habituels, qui maintenant sont fermés, bref, on devient toujours un peu comme dans notre deuxième choix, dans notre deuxième façon de faire et non dans nos élans naturels, mais ce que je trouve vraiment merveilleux dans tout ça, c'est qu'on se rend compte que même si la pandémie nous amène à vivre dans un grand plan B, il y a des choses qui fonctionnent vraiment mieux qu'on l'aurait prévu, qu'on l'anticipait. Il y a même des choses qui sont mieux qu'avant. Donc c'est un peu comme si à certains égards, le grand plan B de la pandémie est meilleur que notre plan A.

Et là je prends une petite seconde pour te dire que ça n'enlève rien à tous ceux pour qui la pandémie amène des enjeux majeurs. Je suis de tout cœur avec les entreprises qui sont en situation critique. Mon bistro préféré dans ma ville a fermé la semaine passée définitivement. Il y a vraiment des situations qui ne sont pas évidentes, qui sont tristes. Mais en même temps, si on regarde d'une façon globale, ce plan B là amène des trucs qu’on n’aurait même pas considéré possibles.

Pour moi, transférer toute ma clientèle, tous mes coachings individuels, tous mes mandats de conférence et de formation en mode virtuel, c'était impensable. Pourquoi? Parce que c'était une des cartes de visite principale que j'avais. Souvent, on me choisissait parce que j'offrais beaucoup de formule en présentiel, ce qui est moins le cas pour beaucoup de coachs présentement et aussi, parce que j'ai le privilège d'avoir de beaux mandats récurrents qui étaient débutés en présentiel, et qui ont un peu toujours continué à tourner comme ça.

Mais bon, le 13 mars est arrivé et le plan B s'est mis en place. Je discutais récemment avec ma belle-sœur qui disait : Écoute, on est encore en télétravail mon mari et moi et on gagne à peu près 2 h 30 par jour. 1 h le matin, 1 h 30 en fin de journée. Ça, c'est du temps. Les enfants sont moins à la garderie.

Ils ne sont plus dans le trafic. C'est quand même un gain majeur. Elle me disait : Si mon employeur m'avait proposé de faire du télétravail, j'aurais dit non. Je ne voyais pas comment ça pouvait se faire. Je voyais juste comment ça allait être complexe, comment j'étais habituée à mon bureau, mes choses, mes façons de faire.

Pour mon beau-frère, la situation était impensable. C'est un employé gouvernemental et avant mars 2020, il n'avait aucune ouverture avec le travail qu'il fait, avec les données auxquelles il a accès que ça puisse se faire, ce qu'ils appellent en ''remote''. Donc à l'extérieur des bureaux. Et pourtant, ça fonctionne. Il considère laisser tout son département en travail à distance pour de bon. C'est fou quand même!

 

Et ma réflexion au fil des mois a été avec mon fils avec qui souvent je disais : Oui je le sais ce n'est pas parfait Julien. Garde en tête qu'on vit tous notre plan B présentement. C'est sûr que ce n'est pas ce que tu avais choisi.

Donc que ce soit pour l'école, pour des activités qui n'avaient pas lieu ou encore récemment parce qu'il n'a pas pu faire un party avec plusieurs amis pour sa fête comme il aurait aimé.

Et récemment, il y a quelque chose qui m'a amené encore plus à cristalliser cette pensée-là, parce que j'ai fait une lecture récente là-dessus vraiment très prolifique. Je vais t'en reparler. Et je suis en train de suivre une formation avec Alexe Martel, pour ne pas la nommer, et dans un des modules, elle nous fait faire un exercice en lien avec notre clientèle cible et en lien avec le deuxième choix possible pour mon client, son deuxième choix, sa deuxième meilleure option. Et oh my god! Dans le groupe de participants, je vois à quel point ça challenge cet aspect-là, à quel point ça amène les gens à : Ok, mais comment je peux savoir ça? Je ne sais pas c'est quoi le deuxième choix. On ne parle pas du deuxième choix. Je n'ai pas cette connaissance-là.

Je me dis que dans le fond, ça soulève plein de questionnements parce qu'on est vraiment habitués à disqualifier le plan B, à ne jamais considérer les deuxièmes choix. Et pourtant, moi la question que je me pose intensément dans les dernières semaines c'est : Et si le plan B était en fait le meilleur plan? Peut-être même meilleur que le plan A.

Récemment, je te parlais d'une lecture; J'ai lu The big leap. Je vais mettre les références dans les notes de l'épisode. Et il y a vraiment plein d'infos intéressantes dans ce livre-là, une belle approche d'Empowerment, de développement personnel et professionnel.

Mais grosso modo, quelque chose que je n'avais jamais vraiment considéré dans cet angle-là, c'est que l'auteur dit que notre zone d'excellence, se serait en fait notre zone de confort étendu et à sa meilleure expression. Mais qu'on aurait intérêt à viser la zone de génie qui elle, est la zone où on mise sur très peu de choses, vraiment intrinsèques à nous, qu’on n’est pas habitués de valoriser et en si abandonnant totalement, en lui faisant confiance, ça devient un peu notre zone d'inconfort, de ce qu’on n’a jamais fait, jamais essayé comme cela et que c'est là que la magie se produit.

Et je trouvais ça super intéressant le concept d'excellence, qui est la zone de confort étendue, parce qu'en effet, on parle beaucoup de l'excellence comme étant l'expertise, ce qu'on maitrise, ce qu'on a pratiqué beaucoup et je pense qu'on créer nos plans, on base nos décisions sur ce que l'on connait, ce qu'on maitrise, ce dont on est le plus sûr.

Le plan B est-ce que ce serait un peu notre zone de génie, mais que parce que l’on connait moins ça, on est moins certains du résultat, il nous manque une petite compétence ou un peu de confiance, on le relaie en tant que plan B?

Moi je trouve la réflexion super intéressante. J'ai hâte de voir qu'est-ce que tu vas me partager de ça en écoutant l'épisode.

Je t'en ai parlé d'entrée de jeu, mon podcast M'Entreprendre était mon plan B.

Pourquoi? Il faut que tu saches que c'est parti de 2013. Dès que j'ai eu mon titre de praticienne PNL, j'ai fait un lancement pour ma pratique (et je pourrai t'en reparler dans un autre épisode), j'ai dit sur scène que j'allais lancer ma chaîne Youtube dans les prochains jours. Ça ne s'est pas vraiment fait, mais j'ai essayé tout de suite de tourner des vidéos et tout ça, j'avais ça en tête.

J'avais le goût de partager tous les enseignements que je venais de recevoir, mais un peu tous les liens, tout ce qui c'était cristallisé pendant ma formation de coach parce que j'ai vraiment réalisé à quel point qu'autant ce qu'on pouvait qualifier comme étant mes travers ou mes défauts (donc peut-être ma perspicacité à outrance) était au service dans la relation de coaching.

Et en 2013, c'était la vidéo qui était émergente et c'était Youtube qui prenait vraiment de place. Mes inspirations, autant internationales qu'au Québec, faisaient des vidéos et là, back in time  en 2013, il n'avait pas encore l'option de Facebook live sur Facebook. C'est super important! Donc de se tourner une petite vidéo home made et d'aller la déposer sur notre page Facebook ou sur Youtube, c'était vraiment du contenu je vais dire un peu haut de gamme, mais spécial. Il y avait peu de gens qui faisaient ça. On était beaucoup plus dans une ère de blogging, qui était plus répandue et moi, j'avais vraiment ciblé que c'était une force pour moi la communication verbale. Ça se passait par la vidéo.

Je n’arrivais pas à avoir un rendu qui me plaisait pour vraiment en faire une chaîne Youtube et miser all in là-dessus. C'est sûr que j'ai des critères de qualité un peu élevés. Je ne trouvais jamais le bon éclairage, le bon son, le bon micro et on me disait que ce serait intéressant de faire un montage, mettre une intro et quelque chose à la fin et la technique, ça m'a toujours rebuté, je n'aime pas ça. Je dis souvent en très bon québécois : J'aime pas gosser sur ces détails-là.

Mais la vidéo s'ancrait en moi et c’est devenu comme mon grand plan A, ma grande vision et aspiration.

Et quelque part entre 2013 et 2018, année à laquelle la série web M'Entreprendre est née, j’ai pas vraiment actualisé mon plan A. Je n'ai pas vraiment réalisé que j'étais en train de faire de la vidéo, donc d’un format, mon idéal, mon plan A.

Alors qu'à la base, mon réel désir, ce n'était pas de la vidéo. C'était de partager, de communiquer, de miser sur ma zone de génie sans trop savoir où ça m'amènerait. Parce que je me suis fait dire au fil de toutes ces années-là : Mais tu ne peux pas tout faire ça gratuitement! Il faut que tu aies une stratégie. Il faut que les gens paient pour tes vidéos et ton expertise.

Et j'avais vraiment le sentiment que de miser sur cet aspect-là de moi, cette facilité que j'ai à tisser des liens, voir des trucs entre des éléments qui semblent disparates, faire des métaphores, improviser et communiquer avec clarté je pense, avec simplicité, c'était ça que j'avais de mieux à faire.

Mais quelque part au fil des années, le moyen que j'avais identifié comme étant le meilleur, donc la vidéo, la chaîne Youtube, est devenu le cœur de ma vision. Pourtant, ça n'a jamais été ça.

Et quelque part en 2016, on a entendu un peu parler des podcasts, c'était surtout aux États-Unis et j'ai vraiment essayé de trouver une agence web, quelqu'un qui pouvait m'aider avec ça. J'ai vraiment cherché beaucoup, car ce n'était pas très populaire à cette époque-là et la seule personne qui en faisait m'a fait une soumission à plusieurs milliers de dollars en me disant : Je ne suis vraiment pas certain que ce soit un investissement stratégique. On ne le sait pas si le podcast ça va fonctionner au Québec, dans le marché francophone. C'est beaucoup de sous. Pourquoi tu ne continues pas à faire des vidéos?

Alors cette personne-là, sans s'en rendre compte, est venue un peu renforcer mon désir de vidéo et je me suis dit qu'effectivement, tant qu'à investir des milliers de dollars pour un podcast que je ne sais même pas si les Québécois vont utiliser ça (il n'y avait pas encore l'application Balado de Apple sur les iPhones), je vais investir peut-être quelques milliers de dollars, mais pour une série web. Alors c'est de là, que quelque part en 2016, j'ai commencé à me faire un plan et à garder une certaine rétention dans mes profits pour financer une série web.

Alors M'Entreprendre, c'était une série web à la base et je me disais : Peut-être éventuellement un podcast. Peut-être.

Mais c'était vraiment un plan B pour moi. Il semblait vraiment moins bon que l'autre et juste avant de mettre en ligne la série web, quand on a commencé les tournages, j'ai embauché une équipe qui a fait un travail impeccable, j'ai dit à Dominic, qui était mon vidéaste : Est-ce que ce serait simple de prendre le son de tous les épisodes puis de tout de suite ouvrir le podcast? Et il m'a dit : Il y a un peu de travail de nettoyage de son, mais ça se fait. Donc j'ai décidé d'ajouter ça à l'offre de services et j'ai décidé d'ouvrir la chaîne podcast pour que tant qu'à avoir les épisodes, on va les mettre-là.

Mais ça n’a jamais été, selon moi, ce qui allait vraiment me permettre d'honorer ma mission et de concrétiser ma vision. Mais pourtant! En 1 an et demi, je n'ai pas fait le calcul exact, mais je pense que le podcast doit avoir généré quelque chose comme 7 000 % plus d'écoute, de téléchargement qu'il peut y avoir de vues sur la série web.

L'impact du podcast est totalement débile! À chaque épisode, il y a des partages spontanés, il y a des gens qui me contactent en privé, je reçois des messages, je reçois de la nouvelle clientèle, mais aussi, je sens vraiment que le format, ce que je peux lui apporter et la façon dont je le fais sont totalement alignés et ça créer de l'impact. Mais à la base c'était mon plan B là! C'est fou!

Alors je te partage les 3 éléments qui pour moi, sont nécessaires pour faire passer

un plan B comme le meilleur plan possible.

Première étape, considérer le plan B.

C'est sûr que si tu continues de miser juste sur ta première idée, à la garder elle comme étant la meilleure, on ne pourra jamais faire du plan B un réel plan viable. Considérer le plan B, qu'est-ce que ça peut vouloir dire?

Pour moi, ça aurait de me ramener aux critères qui faisaient que la vidéo était le plan A, que la série web était le plan A. Les critères, c'était qu'au moment où j'ai créé le projet, le média le plus consommé c'était la vidéo. Est-ce que c'est toujours le cas? Ma réponse aurait été : Peut-être que oui, peut-être que non. Parce qu'au fil des années, le podcast a vraiment monté en popularité. Il y a aussi de se poser les vraies questions sur notre but avec ça. Pourquoi on choisit ce plan-là? Pourquoi on fait ça? Pourquoi on veut prendre cette décision-là ou concrétiser ce projet-là? Pour moi, ça m'aurait ramené à mon désir de communiquer, de communiquer verbalement, de créer du contenu de façon constante, de façon simple et efficace. J'aurais peut-être pu considérer autre chose, peut-être même le blogue, on ne le sait pas. Et c'est là que j'aurais fait : Mon désir, c'est de la communication verbale. Quand on considère les réels critères, les vrais buts derrière ce qu'on s'apprête à faire, et qu’on se questionne vraiment en disant : Pourquoi ça ne me semble pas le meilleur choix? Pourquoi je le mets comme plan B?

Peut-être qu'il y a des peurs. Pour moi, le podcast, comme j'avais essayé de chercher quelqu'un qui pouvait m'aider et que j'avais eu de la misère à en trouver, et que la personne que j'avais trouvée était plus dispendieuse qu'un vidéaste et que j'avais 0 désir de faire de la technique avec des standards de qualité élevés, le podcast ne semblait pas le meilleur choix parce que je ne pouvais pas avoir l'appui que je souhaitais. J'avais l'impression que tout allait reposer sur moi, autant au niveau du contenu que du contenant et ça, ça ne me convenait pas. Mais si j'avais identifié cela, peut-être que j'aurais cherché autrement ou peut-être que j'aurais nuancé mon plan A en sachant vraiment pourquoi j'ai mis la vidéo en premier et non le podcast.

Alors je te propose de considérer tes plans B en te posant les vraies questions sur tes buts, en ressortant les critères. Quels sont tes critères de choix pour en arriver à ça comme étant le premier choix, et l'autre comme étant le deuxième?

Ensuite, la deuxième étape, c'est de choisir le plan B.

Tant que tu ne lui laisses pas sa chance, ça ne peut pas fonctionner. C'est sûr que le plan B ne marche pas. Si on n’avait pas essayé tout ce qu'on a essayé en 2020, à cause de la pandémie, on ne pourrait pas voir tout ce qui marche vraiment bien grâce à la pandémie.

Alors choisir le plan B, ça peut vouloir dire de le considérer juste assez pour faire quelques pas, quelques étapes avec le plan B pour aller le valider. Aller un peu le mettre à l'épreuve et se dire : Est-ce que ça pourrait être un bon plan après tout? Est-ce que peut-être même il pourrait m'amener vers des possibilités que j'ai moins considérées, donc m'amener dans une zone peut-être un peu plus inconfortable, mais finalement, vraiment wow? Est-ce que ça se pourrait aussi que c'est juste par peur ou parce qu'il me manque une ou deux petites choses que je ne le choisis pas, mais wow, ça fonctionne vraiment bien malgré tout?

Et du moment où on choisit et qu'on avance un peu, si on se rend compte que le plan B pourrait vraiment être LE plan, LE plan A, le dernier élément que ça prend pour que ça marche, c'est de faire confiance au plan B.

Choisir, all in, le plan B. On ne doute plus. On le fait. On l'applique. On va jusqu'au bout.

Jusqu'au bout, moi, je t'invite à prédéterminer une durée. Moi, j'ai décidé que j'allais essayer, faire confiance au podcast all in pour la saison 2, 15 épisodes et que j'allais ensuite décider. Mais pendant ces 15 épisodes, pendant le moment où j'ai pris la décision, je n'ai plus douté, je n'ai plus regardé en arrière. J'ai arrêté de comparer les statistiques avec la série web, je ne pensais plus en termes de série web. Je pensais mon contenu pour l'audio, pour le format Balado, pour le podcast. En pleine confiance en moi, en mes moyens, aux gens que j'ai choisis pour m'appuyer (Un petit shout-out à Francis ici de Varmédia) et en me disant :

C'est le meilleur plan. C'est celui que j'ai choisi. Je lui fais confiance pendant 15 épisodes, jusqu'à telle date et ensuite, je me positionne.

Parce que quand on doute, on vient mettre des brèches dans les roues de la confiance. La confiance ne peut pas se bâtir. Et on ne sera pas à ce moment-là dans notre meilleure énergie, et donc pas dans la zone de génie, la zone de magie.

Je crois que souvent, notre plan B, c'est souvent peut-être un meilleur reflet de l'espèce de point de justesse, ce qu'on pourrait dire le sweet spot et le plan A peut facilement nous amener à s'accrocher trop, à devenir peut-être même arrogant avec la vie et les opportunités. On veut trop et c'est peut-être comme ça qu'on limite les possibilités.

 Arianna Huffington, derrière le Huffington Post, disait que la réussite, ça se situe quelque part entre tenir bon et lâcher prise. Entre la persévérance et la résilience. Je trouve que le plan B est souvent beaucoup plus entre le lâcher prise et la persévérance, que le plan A, qui est seulement dans s'accrocher à quelque chose comme étant notre oasis. Et on en vient à mêler le quoi, le comment, le pourquoi. On est peut-être trop focus là-dessus.

Je sais que peut-être certains, ça va les ébranler cet épisode-là. Fais-moi en part. Peut-être que ça créera un épisode suivant où je pourrai nuancer des choses, mais selon moi, la réflexion est très pertinente en 2020, comme dans beaucoup d'années à venir parce qu'on est en changement, et tout d'abord, à l'intérieur de nous, comment est-ce qu'on peut recalibrer certaines choses. Je pense que c'est vraiment une réflexion essentielle.

Alors cher auditeur M'Entreprendre, c'est à toi maintenant d'explorer la relation que tu vis avec tes fameux plans B. Est-ce que tu les considères? Est-ce que tu les relaies aux oubliettes très rapidement? Et si toi tu choisis le plan B des fois, est-ce que tu as une relation de pleine confiance avec le plan B quand le choisis?

Je vais te placer quelques références reliées à ce sujet-là du plan B sur la page de l'épisode sur mon site web au www.melissamiron.com/podcast et tu vas à l'épisode 31.

D'ici le prochain épisode, je t'invite à poser l'intention suivante :

d'être ouvert aux possibilités et à la souplesse que peut t'amener un plan B.


[CONCLUSION]

Alors encore et toujours, je t'invite à cultiver ta pleine confiance, car qui tu es, fait toute toute la différence.

Je te remercie d'être à l'écoute, de l'être depuis peut-être 10, 15, 20, 30 épisodes déjà et je te donne rendez-vous très bientôt pour le prochain épisode de M'Entreprendre, saison 3.

À bientôt.


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