3 apprentissages uniques

Épisode 30 | PODCAST M’ENTREPRENDRE (18 min 48 sec)
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Déjà l'épisode 30! Déjà 2 saisons du podcast M'Entreprendre. C'est vraiment fou comment le temps passe.

J'ai pensé que ce serait pas mal le fun pour ce dernier épisode, de te partager ma rétroaction sur la saison 2 du podcast.

J'ai pensé te partager 3 leçons que seuls les épisodes de la saison 2 ont pu m'enseigner de si belle façon.

Es-tu curieux de savoir ce qui s'est passé pour moi? De savoir ce que je retiens?

On en parle dans l'autre côté.

[INTRODUCTION]

Mon nom est Mélissa Miron et j’anime M’Entreprendre. Le podcast qui inspire au mieux-être et qui invite à faire mieux. Ex-agente de voyage qui voulait mieux se connaitre, je me suis inscrite à une formation de coaching pour apprendre à me gérer et devenir ma propre coach.

Depuis 7 ans maintenant, je pratique ce que j’enseigne. Je suis la complice des entrepreneurs qui aspirent au succès avec impact et authenticité. Leadership, mindset, introspection, stratégie, connexion; le but de ce podcast est de faciliter ton évolution, éclairer tes réflexions.

Ensemble, on vient vers toi pour connecter à tes essentiels.

Épisode solo ou en duo, je te donne rendez-vous pour ton moment de pleine confiance, car qui tu es, fait toute la différence. Es-tu prêt? On commence à l’instant.


Bienvenue à ce nouvel épisode de la série M'Entreprendre, le rendez-vous pour vivre et entreprendre avec intention.

Aujourd'hui, je te partage les 3 leçons principales que la saison 2 du podcast m'a apportées, que ces 15 derniers épisodes m'ont enseignées.

Comme tu le sais, je le répète souvent, je pratique ce que j'enseigne. Je pense que c'est vraiment de cette façon-là qu'on est en mesure d'intégrer, d'évoluer, de continuellement s'améliorer. Et aussi, je t'ai partagé à l'épisode 22 ma pratique de succès qu'est la rétroaction. Alors c'est un peu ma rétroaction que je fais à travers cet épisode-là.

Pour en savoir plus sur cette pratique-là, bien tu peux appuyer sur pause et retourner tout de suite écouter l'épisode 22 ou tu pourras le faire un peu plus tard.

Pourquoi je voulais te partager ces 3 leçons? Il y a eu une foule d'apprentissages à travers les dernières semaines, les derniers mois, les 15 derniers épisodes parce que 2020 restera une année gravée pour tous et chacun d'entre nous c'est certain. Mais j'ai vraiment conscientisé de façon unique, de façon très propre aux épisodes M'Entreprendre, 3 leçons que j'ai le goût de garder très présentes pour moi, pour le futur du podcast, mais pour le futur de tous mes projets. Je crois vraiment que ces leçons vont avoir de la valeur pour toi aussi de les entendre. Peut-être que ça va t'apporter un éclairage intéressant, du moins je l'espère.

Je vais commencer déjà par la leçon 1. Et là, il n'y a pas de classement de 1 étant la plus importante ou 3 étant la plus importante, c'est vraiment les 3 leçons.

La leçon numéro 1, c'est à quel point le sujet du slowliving, l'apprentissage, l'apprivoisement, si je peux dire de ralentir, c'est un sujet qui me tient à coeur encore plus que je l'avais réalisé et à quel point vous êtes plus prêts et intéressés à en entendre parler que je n'aurais pu le croire. Et pour mon plus grand bonheur d'ailleurs!

C'est sans surprise que j'affirme déjà que dans la saison 3, dans les nouveaux épisodes M'Entreprendre, on va parler encore de slowliving, toujours avec un éclairage différent et nouveau. J'ai déjà plein d'idées pour vous.

L'apprentissage que ça m'apporte au-delà de tout ça, c'est combien de fois on se retient d'aborder un sujet, de parler de quelque chose, de peur de déranger, de peur de fâcher, de peur de créer de la friction puis dans le fond, c'est peut-être par fausse connaissance de notre auditoire, de notre audience ou même de notre client idéal.

Moi, j'ai présumé trop longtemps que vous n’étiez peut-être pas prêts à ralentir, que vous étiez peut-être un peu ambivalent ou frileux à parler de slowliving, puis pourtant, c'est un épisode qui raisonne vraiment avec vous. Si je n'avais pas osé cet épisode-là, l'épisode 17 où est-ce qu'on parle de Slowliving et ambition, ton mode d'emploi. Je n'aurais pas su combien, pour les auditeurs, c'est une réelle réflexion de vouloir aspirer à mieux, à plus de ce qui compte, à moins de superflu, de prendre le temps et j'ai eu tellement de commentaires aussi d'hommes en lien avec cet épisode-là. Pourtant, je n'aurais peut-être pas pensé que ça allait être un sujet qui allait interpeller les beaux mecs de mon auditoire. Vraiment, sans cet épisode-là, je n'aurais pas su combien vous étiez prêts à avancer vers le slowliving, pour le découvrir, l'intégrer, l'explorer et que vous aviez envie de le faire avec moi.

Alors si je peux résumer, mon apprentissage numéro 1, ce que j'ai envie de me dire, que je me suis écrit c'est : Suis les élans d'inspiration. Fais confiance en ton instinct. Tous les 2 vont t’emmener à un endroit insoupçonné qui n'existe pas, si tu ne leur donnes pas vie.

Et ça, c'est vraiment important parce que je n'aurais pas pu avoir cette information-là autrement que par le partage, la communication que j'en ai faite à travers l'épisode 17. Alors c'est une grande leçon avec laquelle je repars.

Leçon numéro 2, c'est que quand les choses s'expliquent trop rationnellement, ça veut peut-être dire que c'est moins aligné avec ton coeur et ton esprit, que c'est top dans le rationnel.

J'ai entendu un jour, un personnage d'enquêteur dans une série policière qui disait : Les coupables ont toujours des explications pour tout. Ils ont toujours des pistes pour justifier tout.

Et ça m'avait marqué parce que j'avais réalisé à quel point mon hamster mental, mon côté un peu ''ego'' est toujours dans les explications logiques, a toujours des faits, des justifications pour les décisions, les actions, les choix qui semblent être les meilleurs et en même temps, ça m'amène à réaliser que c'est comme si mon mental était coupable dans ces moments-là et qu'il voulait à tout prix convaincre, me convaincre que c'est dont ça la bonne chose à faire.

Et je pense qu'on est tellement habitués d'avoir un peu à se justifier, je pense que ça vient d'un héritage à l'école quand on est petits avec nos parents, qu’on dirait qu'on est toujours en train de vouloir expliquer les choses. À la différence, quand une inspiration, une idée, une bulle m'arrive, et qu'elle ne s'explique pas vraiment, je n'arrive pas à la mettre en mot, mais je ressens vraiment que c'est bon, c'est bien, c'est la meilleure chose à faire pour moi et pour les autres, donc pour ma clientèle, ma famille, pour l'auditoire de M'Entreprendre.

Je ne sais pas trop comment le mettre en mot, ce n'est pas très clair verbalement, mais je le ressens. C'est souvent un signe d'alignement entre moi et mon esprit, entre mon coeur et mon esprit et que dans le fond, mon mental essaie de l'expliquer parce qu'il n'est pas capable de la classer, de le catégoriser puis d'en ressortir des faits hyper clairs. J'ai peut-être tendance à le discréditer, mais pourtant, c'est souvent là que la magie peut se passer.

Puis j'ai vraiment une preuve de ça avec la saison 2 de M'Entreprendre, c'est que les 2 épisodes de la saison qui ont le moins raisonné avec vous, qui ont quand même été écoutés, que j'ai quand même eu de très bons commentaires, mais qui ont moins suscité d'élans, qui ont peut-être moins rayonné, c'était les 2 plus logiques. Les 2 que j'ai créés dans un état rationnel, où je me disais : J'ai le goût de parler de ça, je ne sais pas trop comment. Ce qui serait important ce serait de dire ça, ça et ça. Je suis allée dans une approche plus cartésienne. Ce n'est pas qu'ils étaient moins bons, mais ils étaient peut-être moins fluides. Ils étaient peut-être moins inspirés. Il y avait peut-être moins d'anecdotes ou ils étaient peut-être moins collés à moi.

Et ça m'a fait penser à la notion du timing. Quand le timing n’est pas nécessairement là, l'élan d'inspiration est moins présent. Donc, je n’ai comme pas laissé ces 2 sujets-là se déposer ou peut-être que je n'ai pas assez fait confiance que la vie, que mes expériences, que mes coachings allaient m'amener les exemples parfaits avec le meilleur angle possible. J'ai voulu rationaliser ça, parce que je trouvais ça important d'aborder cela pour vous.

Alors si je résumais mon apprentissage et ce que je veux me répéter un peu plus fréquemment, c'est que quand tout est trop logique, avec trop de points factuels, je suis en train d'essayer de me justifier que c'est une bonne idée. Donc c'est un signe que je suis trop dans mon mental, que je pense avoir une bonne idée, mais que je ne suis pas assez dans l'inspiration avec ce que je ressens comme étant une bonne idée. Pour moi, dans ma petite phrase que je me suis écrite, j'ai vraiment surligné les mots pense et ressens parce que c’est vraiment ça.

J'ai été très conditionnée à réfléchir, penser et que tout ce qui se passait en haut, dans cette belle et grande tête-là, était meilleur que ce que je ressentais et ce qui était un petit peu moins expliqué, un petit peu moins tangible. Et pourtant, je pense vraiment que la grande leçon, c'est ça. Quand c'est trop rationnel, tu es en train de justifier Mélissa et peut-être un indice que l'alignement n'est pas tout à fait là.

Je me demande si ça raisonne avec toi. Je vais être curieuse de t'entendre sur le sujet.

Leçon numéro 3 qui me provient directement de la saison 2 des épisodes M'Entreprendre. Depuis 2016, quand l'idée de créer une série web est devenue vraiment omniprésente pour moi, c'était clair que j'allais faire des entrevues, mais pas au début.

Pourquoi il a fallu attendre jusqu'en 2020 pour que j'anime mes premières entrevues? C'est que j'avais la croyance qu'il fallait que je bâtisse une visibilité, une notoriété toujours plus grande. Et là, si tu as écouté pas mal tous les épisodes, tu m'as entendu dire il fallait, donc c'est déjà un indice que je n'étais peut-être pas tout à fait dans ma vérité à moi, c'était une pression que je me mettais.

Mais j'avais l'impression que pour que les invités que j'avais sur ma guest list soient intéressés à venir, il fallait que j’aie plus de followers, une plus grande notoriété, plus de témoignages, plus de crédibilité. Je repoussais toujours ça parce que ma guest list, donc la liste d'invités potentiels que j'avais commencé à créer dès 2016 était pour moi ambitieuse. Elle était avec des gens que j'admire, qui m'inspirent et je ne sais pas, ça devait être un syndrome de l'imposteur. Éric Giasson, qui est sur ma liste depuis 2017, Sophie Maffolini depuis 2018, je ne savais pas de quoi je leur parlerais exactement. À ce moment-là, Sophie n'avait pas écrit de livre encore, mais je savais que je voulais leur parler. Je savais qu'il se passait quelque chose, que j'avais envie de discuter avec eux, que je voulais les recevoir en entrevue.

Quand j'ai vu l'angle, quand j'ai vu le sujet dans leurs publications à Éric et Sophie, j'ai suivi mon élan et je leur ai envoyé un DM sur les réseaux sociaux en allant tout de suite valider leur intérêt en disant : Wow! J'aime telle chose. J'aimerais te recevoir sur le podcast pour aborder tel angle. Et dans les deux cas, ça été un vif : Oui, absolument. Bien sûr!

Ça été un oui qui m'a vraiment déstabilisé, du fait qu'ils soient si naturels, si implicites. C'est comme le jour où j'ai vu pour la première fois sur scène Marie-Ève Lécine. Je l'écoutais parler de combien c'est une scientifique et que d'aller dans le ressenti, la méditation, la pleine conscience et l'intuition, ce n'était pas inné pour elle. J'ai tellement senti une vive parenté d'esprit. Je me disais : OMG! C'est comme une bibitte bizzare comme moi. Dès qu'elle est sortie de scène, je suis allée l'inviter.

C'est très drôle parce que je lui ai dit : J'aimerais ça t'invite en entrevue sur mon podcast. Mais en fait, présentement je n'ai pas vraiment de podcast, c'est une série web. Présentement, il n'y a pas d'entrevues, mais il va en avoir. Puis je te veux en entrevue. Je n'ai pas de date, mais je sais que je te veux en entrevue. Et tout de suite, elle m'a sourit et m'a dit : Bien sûr Mélissa! Tu me feras signe quand tu seras prête et ce sera un plaisir. Tu peux considérer que j'ai déjà accepté ton invitation.

Je réalise qu'évidemment, toutes ces invitations, je ne les ai pas faites en 2016 et 2017, donc, est-ce que ma théorie était bonne d'attendre parce qu'au fil du temps, c'est sûr qu'il y a une notoriété, une visibilité qui s'est bâtie. Mais je pense réellement que ce qui ressort de ça, au-delà du temps et du nombre des années, ou si on peut dire du calcul en nombre de clics, de followers sur les réseaux sociaux ou peu importe, c'est que quand les gens font ce qu'ils font pour faire une réelle différence dans le monde, pas seulement pour eux-mêmes ou pour leur fame, lorsque les gens veulent réellement être une source d'inspiration, des acteurs de changement, veulent créer de l'impact, ils savent reconnaître les invitations qui vont offrir cette opportunité-là d'incarner leur mission.

Et comme moi, le fondement de ce que je fais avec M'Entreprendre c'est pour faire une différence dans le monde et pas juste dans mon nombre de followers, bien ça se reconnait ça. Alors bien avant les chiffres, bien avant les nombres, les statistiques ou les stratégies marketing, quand on est aligné et qu'on fait ce qu'on fait pour des raisons de services, pour des raisons d'être nous-mêmes au service de notre mission et qu'on veut le mieux pour nous et les autres, il y a des rencontres qui s'orchestrent autour de ce thème-là.

Alors pour moi, c'est un bel apprentissage et que je veux garder très vif pour les prochaines invitations en vue de la saison 3, mais aussi pour toutes les rencontres professionnelles qui sont à venir.

C'était donc mes 3 leçons que j'ai apprises de façon unique, par rapport à la saison 2 du podcast M'Entreprendre et ce qui s'en vient, c'est la saison 3. Il y aura une courte pause et quelque part au mois d'octobre, on revient avec la saison 3.

Je peux te dire déjà que dans la saison 3, il y aura plus d'entrevues encore parce que j'adore ça et vous semblez adorer ça aussi, vous m'en demandez. Il y aura toujours des thématiques aussi variées, aussi riches, peut-être déstabilisantes, peut-être différentes et il y a pour moi une réflexion sur le contenu boni que je veux proposer en lien avec les épisodes.


[CONCLUSION]

Alors encore et toujours, je t'invite à cultiver ta pleine confiance, car qui tu es, fait toute toute la différence.

Je te remercie d'être à l'écoute, de l'être depuis peut-être 10, 15, 20, 30 épisodes déjà et je te donne rendez-vous très bientôt pour le prochain épisode de M'Entreprendre, saison 3.

À bientôt.


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